Wednesday, 14 November 2012











A toi qui ne me lira pas, je dédis ces quelques mots,
Aucune nuit ne laisse tomber son rideau sans que mes pensées ne s’envolent vers toi. Elles vont se refugier dans le creux de tes bras, se faufiler contre ta peau soyeuse, dans la brulure de tes baisers.
Quand mes yeux se ferment encore brulés par une autre journee, c’est toi que je retrouve caché sur l’envers de mes paupières encloses, baignant dans les larmes que nous ne verserons pas.
Aucune aube ne me caresse de ses longs doigts pales et glacés, sans que ne naisse ton souvenir dans l’esquisse de mon premier sourire.
Seule la lune ronde chasse le sommeil, ouvre les coeurs, déverrouille toutes les portes qui protègent mon secret.
Seule la lune ronde pourrait nous trahir, mais le médaillon limpide de sa tendresse un peu froide nous rassemble, nous unit plus étroitement dans nos rêves emmêlés…

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