Wednesday 30 July 2014

Dualité

Toute ma vie, j'ai eu le coeur trop grand, avec deux amoureux ou plus encore dedans.
Mon mari est le premier homme que j'aime, qui habite dans mon coeur tout seul.... Il occupe toute la place...

Sunday 29 June 2014

Le cheval soleil de Steinunn Sigurdardóttir

J'ai mis un petit moment à choisir de parler de ce livre. Pour plusieurs raisons.
parce que ce livre m'a bouleversée.
parce que je m'y suis reprise à deux fois pour le lire.
parce que à un moment donné j'ai eu du mal à me relier avec l'héroïne qui est vraiment étrange et poétique, mais tellement étrange et poétique que des fois c'est un peu trop, l'esprit décroche et s'enfuit.
parce que quand j'en ai tourné la dernière page, je me suis dit qu'il fallait attendre un peu pour en parler bien, pour en parler vraiment...

Le temps a passé et quand je pense à ce livre, j'ai comme une feuille morte qui en tombant doucement, tournoyante, vient me caresser le coeur...C'est ça qui me reste de ce livre, le passage délicat de la feuille ou de la plume d'oiseau, quelque chose qui ne pèse pas, une caresse à l'âme, juste ça...
Le cheval soleil, c'est avant tout, une histoire d'amour, deux personnes qui se croisent pour essayer de se retrouver plus tard.
Un amour pur, de toute beauté, auquel elle dit non car elle n'a pas appris à s'aimer et à aimer la vie, car aucun amour, aucune véritable attention ne lui a été donné pendant l'enfance...Presque rien finalement, et pourtant tout est là. Tout est dit.
Ce n'est pas encore demain que j'oublierais ce livre, il vous laisse des traces, un peu comme le passage irisé de l'escargot... c'est imperceptible, mais c'est là...




Friday 20 June 2014

J'avais des rêves...

Oh oui, j'avais des rêves, des petits rêves tout simples, tout doux. Je les caressais du bout du coeur, les soirs de chagrin bleu de prusse...
Des petits rêves simples, car j'avais bien retenu que "la sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit", mais aussi suffisamment concrets pour être réalisables un jour et me faire avancer sur le chemin de la vie à petits pas sautillants d'un rêve à un autre....

Oui, j'avais des rêves, tendres et moelleux. Ils me tenaient chaud quand la bise soufflait dans mon cou...
Je rêvais d'une petite maison, d'un petit jardin, d'un arbre au milieu, deux enfants qui jouent dans la cour...au fond du jardin, un atelier...
Rien de très clinquant, ni très original, du tout simple, tout rond, une plénitude.
Je n'avais même pas intégré un amoureux dans ce dessin là. 
Je rêvais aussi d'un jour publier un livre ou deux, de raconter quelques histoires, de les dessiner, de leur donner vie, de transmettre une jolie façon de voir le monde...

Alors, Oui j'avais des rêves...

Et aujourd'hui, je n'ai plus rien, mon futur s'est transformé en sable blond, que je n'arrive pas à retenir et qui me glisse entre les doigts...
Je suis triste à cause de ces rêves justement, parce que je ne les réaliserais surement jamais, et que j'aurais pourtant bien aimé, bien aimé ne pas seulement les caresser du bout du coeur. J'aurais bien aimé qu'un jour mes doigts effleurent avec une infinie délicatesse le front duveteux d'un tout petit, ou la page de couverture d'un livre. J'aurais bien aimé.

Et c'est étrange, ce sont ces rêves là qui me donnent des regrets, regrets de n'avoir pas pu tout faire. Ce sont eux qui m'empêchent d'être sereine, alors que je sens bien qu'une partie de moi l'est déjà.

J'ai eu une idée étrange, peut-être finalement que d'avoir perdu cet enfant  une nuit de février, ça a entrouvert en moi une fissure par laquelle mon énergie s'enfuit doucement, et la vie aussi s'en va lentement. On dit que les fissures sont le moyen pour l'âme de trouver de la lumière, je n'avais jamais mesuré à quel point c'était vrai.


Tuesday 20 May 2014

Un très gros coup de coeur

Un baiser à la figue

C'est une sublime histoire sur la difficulté de la différence, et comment art et amour peuvent conduire à renaitre aux autres. D'abord, on peut voir dans cette histoire, une revisite originale de Cyrano de Bergerac. Cyril, en effet, a le visage habillé d'un nez immense, un nez qui le gène terriblement quand il sort dehors, qui attire les regard et les moqueries. Cyril se sent seul. Mais ce nez immense, lui fait aussi sentir des choses très puissantes, que dans des moments d'émotion, il met en images sur ses extraordinaires peintures. Ces peintures lui feront un jour faire une fort jolie rencontre.

Voilà, cette fois-ci un album qui a au coeur de son ouvrage un concept de synesthésie, mais qui le brode avec tellement de délicatesse et de poésie que l'association des mots, des odeurs et des images se fait naturellement dans l'esprit du lecteur. Rien de forcé ni d'obscur donc cette fois-ci, mais un véritable état de grâce, de lumière.
Que dire des illustrations, gaies, légères, touchantes avec des couleurs extraordinaires, des formes et une énergie incroyable. Des illustrations d'une très grande beauté, qui génère une véritable sensation de joie.
Ce livre propose un merveilleux moment de lecture, et vous laisse un soupir délicat déposé sur le coeur, avec un sourire doux esquissé aux lèvres, et l'envie d'humer les odeurs qui nous entourent en rêvant de transformer ces sensations en peintures. Quand j'ai refermé le livre je me suis demandé comment j'aurais peint l'odeur du café, de la citronnelle, des pins maritimes, de la résine... J'ai rêvé de ces odeurs sous forme de dessin bien des jours après avoir refermé le livre.

Merci d'avoir donc si bien écrit ce livre Raphaelle Frier et merci pour les sublimes illustrations Clothilde Perrin.



Comment un jour on peut arriver à être rassurée par l'idée que l'euthanasie sera peut-être un jour légalisée en France

Quand on est un jour diagnostiqué avec une maladie grave, on se retrouve face à différentes attitudes, pas toujours très faciles à supporter...
La première, ceux qui sont choqués, qui ont peur pour toi. Ils sont tellement émus que tu es obligée de les rassurer, de les consoler, de dire que non, ça ne sera rien, on s'en sortira, tout ira bien, oui voilà, tout ira bien, c'est sur...Ce n'est pas si grave..
La deuxième, ceux qui sont gênés, qui ne savent pas trop quoi te dire et changent vite fait de sujet. 
Et puis, il y a aussi ceux qui font semblant de ne pas comprendre et continuent à parler de leur sujet de conversation, de leur blagounette moisie, en rigolant, pas si gênés...Sur un malentendu, ça peut passer...
Et, il y a aussi ceux qui ont peur, "einh c'est sur, on sait jamais que ça s'attrape aussi par les mots". Avec ceux là, tu sens que tu es devenue sale, voilà, il y a un truc sale sur toi, et on ne voudrait pas l'attraper, tu deviens l'incarnation de ce qui les terrorise, une image de leur propre finitude qu'ils ne veulent surtout pas regarder en face...
Puis il y a les très proches, qui ne supportent pas d'aborder le sujet, qui ne veulent pas que tu en parles, qui croient que si on évite le sujet, cela n'arrive pas, si on ne regarde pas les choses en face, cela ne se produira pas...Alors pour ceux là, leur parler de la fin, qu'on aimerait se préparer, de la porte de sortie qui nous rassure, eux, c'est clair ça ne les rassure pas. 
Et finalement, des fois, il y a ce proche qui t'écoute vraiment, et te laisse parler, de tout et aussi de la fin que tu voudrais te choisir, et qui te dit simplement, je comprends, tu as le droit de penser cela, et je serais là pour toi. 
Il ne te juge pas. Il ne te réprimande pas comme si soudainement du fait de la maladie, ton cerveau aurait régressé à l'âge de 5 ans. Il ne se fait pas consoler de ta future mort. il ne te fait pas culpabiliser de trop penser, de trop parler, d'oser parler de toi, de choses désagréables. Non. Il ne fait rien de tout cela.

Voilà le jour ou une sale maladie s'annonce à l'horizon, tu te retrouves bien seule. Mais, dans certains cas, il y a une seule pensée qui te rassure. 
Pas un faux espoir à se dire que d'ici que la maladie en finisse avec soi, un remède miracle sera trouvé... non pas de succès flamboyant pour la recherche... Ca prend tellement de temps, je suis bien placée pour le savoir...
Pas imaginer que dans les médecines parallèles, on trouvera un truc extraordinaire qui te guérira, ou un homme qui guérit, un rebouteux, un chaman, qui t'enlèvera la maladie... Non pas de miracle incroyable.... Ca existe si peu ces choses là...
Pas non plus imaginer que la fin arrive très tard, et alors très vite, ou qu'on tiendra super longtemps et on finira vite sans trop de déchéances... Non pas d'imagination oisive, c'est rarement le cas, la mort est rarement élégante...
Rien de tout cela. 

Même si, je ne m'interdis pas ces espoirs là. Même si, oui j'espère qu'un médicament soit trouvé, car je crois dans la recherche médicale et j'y ai dédié une partie de ma vie. Aujourd'hui, grâce à la recherche, on peut guérir d'une hépatite C par exemple, et on soigne bien mieux le cancer.
Même si, je sais que certains hommes ont des fois une sorte d'énergie de guérison, et arrivent à faire des choses extraordinaires.
Même si, j'espère que la mort me prendra, fière, encore un peu belle, pas trop abimée, encore digne.

Non, ce ne sont pas ces idées-là qui m'ont aidée. C'est l'idée de la porte de sortie. De pouvoir partir quand tu le souhaites, quand tu es encore humainement présentable, pas une loque qui se liquéfie au fond d'un lit mourant de douleur ou d'insuffisance respiratoire ou cardiaque ou rénale, ou de tout cela à la fois. Non, un jour pouvoir dire: "voilà, je peux encore choisir, je suis encore à peu près bien, je choisis de partir maintenant avant d'être paralysée de partout, alimentée par un tuyau, respirant grâce à une machine, ou encore les veines transpercées d'intra-veineuse de morphine". 
Moi, ce qui m'a rassurée, c'est de me dire que je veux pouvoir choisir de partir quand je le souhaite, et de préférence, sans avoir à réfléchir à un cocktail mortel suffisamment efficace pour me faire partir sans douleur, ni mal être.

La seule chose que j'aimerais finalement tient à peu de choses:
Tranquillement, avoir le temps de dire au revoir à ceux que j'aime, et joliment tirer ma révérence.


PS: Par contre, un point important à mentionner, c'est que pour moi, un médecin ne peut pas pratiquer l'euthanasie sur ses patients, ce serait aller à l'encontre du serment d'Hypocrate. Il faut trouver d'autres solutions.
J'ai longtemps été contre l'euthanasie, jusqu'au jour ou j'ai été confronté à la fin de personnes très aimées, qui m'a fait réfléchir à ma propre fin.  Finalement, cela a été la seule idée qui m'a rassurée... Pouvoir partir dans la dignité... et choisir le moment de sa sortie...Cela me parait être l'ultime liberté...





Saturday 29 March 2014

Double jeu: un coup de coeur et un silence...

Tout d'abord, le coup de coeur bien sur...








Il était une fois, contes en haïkus, texte d'Agnès Domergue, illustrations de Cécile Hudrisier



Ce livre, je l'ai depuis plus d'un an, et il n'a toujours pas quitté ma table de chevet, c'est dire s'il est précieux..
C'est un livre plein de délicatesse et de poésie, qui raconte en haïkus les contes de notre enfance... Les haïkus sont ciselés, très bien écrits, mais le plus beau, je l'avoue, ce sont les illustrations! Des aquarelles sublimes, très douces et colorées, sous forme de gouttes d'eau, de poésie...Elles font écho aux mots, tout en les dépassant et en apportant une touche de plus, comme seuls les grands illustrateurs savent le faire.
Voilà, ces illustrations à elles seules valent le détour, et viennent donner aux mots ce petit plus magique qui rend cet album unique.
D'ailleurs, il vient de recevoir le prix des sorcières, un prix bien mérité...









Le silence maintenant...


Alors un silence c'est un peu l'inverse d'un coup de coeur, c'est le livre dont tu attends quelque chose, avec qui tu espères un rendez-vous, mais qui n'est pas tout à fait là... Un silence quoi...


Ce qui ne veut pas dire qu'il ne soit pas bon, loin de là, mais il y a ce "je-ne-sais-quoi" qui manque...


Donc...La symphonie des couleurs écris par Agnes Domergue et illustré par Irène Valente.
Un livre avec un superbe double objectif, relier dans un même album musique et peinture...Objectif atteint, le livre est à mon sens un bel outil pédagogique pour initier à la peinture et à la musique...Comme le précédent, il y a un dialogue extraordinaire entre texte et illustration, l'illustration apporte ce petit supplément âme au texte...
Des illustrations de grandes qualité comme vous pourrez le voir ci-dessous...

Mais voilà, j'ai été un peu déçue..Les mots sont bien choisis, musicaux,  mais il manque au texte de cet album une vraie trame narrative pour le porter du début à la fin, nous amener en voyage avec lui à cheval sur les lignes et aussi un petit supplément âme. C'est quelque peu compensé par les illustrations... Je pense que c'est peut-être lié au double objectif du livre: initier à la peinture et à la musique. Le challenge est un peu difficile à remplir, alors si en plus on doit raconter une vraie histoire qui vous emporte...
Dans tous les cas, j'ai aimé la symphonie écrite par le petit gardien des sons du temps de Mozart, inspirée par la ville et ses bruits...Mais j'ai peut-être du mal à trouver musical, le cri mécanique d'une mobylette ou le son strident d'un klaxon... et comparer la musique d'une ville à une symphonie, même moderne...
Dans tous les cas, je salue bien bas le travail difficile de l'illustratrice qui a su remplir le texte, jouer avec lui, et lui apporter la touche visuelle des références des fois extrêmement subtiles et délicates à de grands tableaux de peinture moderne.

Finalement, cet album est tout sauf silencieux :-)







Une belle lecture: Souvenir de papier de Baptistine Mesange















Alors cet après-midi, tranquille, j'ai eu envie de lire ce livre reçu dans la semaine, écrit par une jeune auteur, dont je n'avais jamais rien lu jusqu'à présent... J'avais été touchée pas la manière dont elle parlait sur son blog (http://baptistinemesange.blogspot.fr/2014/03/souvenirs-de-papier-je-lattendais.html ) de ce texte et j'ai eu immédiatement envie de mettre mon nez dedans...
Elle dit de ce texte qu'il lui tenait particulièrement à coeur et qu'elle y a mis beaucoup d'elle dedans...

Donc me voilà curieuse, émue en ouvrant ce livre. Et là j'avoue avoir lu un très joli texte, mais vraiment très joli, poétique à souhait, dans lequel les messages sont très subtils, pleins de délicatesse. Un beau livre sur les rêves, et les souvenirs que l'on se crée enfant à partir de trois fois rien des fois et  qui nous accompagnent dans la vie, un petit bout de chemin, pour nous faire grandir, comme ces petites choses qu'on met dans nos boites aux trésors, petits ou grands, toutes ces petites choses très aimées, qu'on aime à caresser des yeux et du bout des doigts... Ce livre m'a redonné envie d'avoir une boite à secrets, dans laquelle je glisserais mes petits souvenirs de papiers, et tout ces petits riens dont la collecte fait la vie si jolie...
L'auteur utilise aussi un fil conducteur discret, chaque élément créé sur la feuille de papier laisse en partant un petit quelque chose qui va faire naitre le suivant, l'oiseau en s'envolant laisse un petite graine qui donnera une fleur... Et ainsi de suite.... Un passation de petits rien qui bordent le chemin de l'enfant solitaire...

Toutefois, je dois avouer que c'est la première fois que j'aime autant un texte alors que j'en aime si peu les illustrations..
Pour moi, qui suis très visuelle, il m'arrive bien souvent de n'acheter des livres-images uniquement pour la qualité de leurs illustrations, sans rien savoir du texte, et des fois il peut m'arriver d'être décue...Mais jamais l'inverse... Sauf, cette fois-ci, j'ai acheté un livre-texte, en passant outre les illustrations qui ne sont pas à mon gout. En effet, elles sont un peu maladroites, même si il y a de très jolies idées graphiques (une couverture chouette, des collages en forme de fleurs, les étoiles, une bonne utilisation de l'espace), et un sens de la couleur assez rare. Voilà, seulement, le niveau technique n'est pas encore au rendez-vous, le trait reste assez maladroit, et les illustrations répondent au texte assez directement sans apporter de petit plus.

Donc, en résumé, ce livre choisi pour son texte, je ne l'ai pas regretté...Un très joli moment de poésie et de douceur, qui laisse sur les lèvres un sourire de bonheur...




Thursday 20 February 2014

Les gens heureux lisent et boivent du café, de Agnès Martin-Lugand

Un assez joli livre avec un début qui vous plonge immédiatement dans l'émotion.

L'histoire est simple, une femme perd son mari et sa fille dans un accident, un camion efface sa famille heureuse. Comment survit-on à quelque chose d'aussi effroyable?

Le livre nous raconte l'après drame, quand la jeune femme s'installe en Irlande pour essayer de continuer à vivre bien malgré elle.

Cela aurait pu être un très beau livre, mais malheureusement, même si l'émotion est au rendez-vous, l'histoire est trop prévisible. Le méchant voisin au sale caractère dont on finira par tomber amoureuse...tellement trop prévisible...
La seule chose qui aurait pu faire de ce livre un véritable objet littéraire, et non pas un bestseller de plus, c'est la fin. La fin est belle, elle est courageuse, mais malheureusement ce qui aurait pu être déployé, développé, ciselé, ce qui faisait de ce livre quelque chose de différent, d'original, est traité en deux paragraphes à tout casser.

En résumé, un livre qui se lit bien, facilement, agréablement, un livre touchant mais trop prévisible, qui n'offre rien de plus qu'un bon et délicat moment de lecture, ce qui n'est déjà pas si mal...


Petit A tombé

Une semaine, une journée, 14 heures, que Petit A est parti,
Petit A est tombé,
Je porte encore en moi des traces de lui,
Je le porte encore dans mon sang,
Des traces qui lentement s'effacent,
Des traces que je ne saurais retenir,
Car Petit A est tombé,
Il a emporté avec lui un bout de mon âme,
Et tous mes rêves les plus chers, auxquels je n'osais plus croire,
Petit fantôme turbulent
Sur la peau de tambour de mon coeur,
Petit A tombé
Pourtant déjà tant aimé...
11 Février 2014

Monday 17 February 2014

L'ombre d'un ange

Depuis que j'ai croisé l'effleurement de l'ange de la mort, et son extreme douceur...je me sens plus sereine....

Saturday 11 January 2014

L'armoire des robes oubliées...


Je voudrais vous parler d'un livre merveilleux découvert par hasard au grès de mes pérégrinations...






























« Une des œuvres littéraires les plus fortes que j'ai lues depuis longtemps. » Helsingin Sanomat
Alors que sa grand-mère Elsa se meurt d'un cancer foudroyant et que tous ses proches se rassemblent pour adoucir ses derniers jours, Anna découvre que, derrière le mariage apparemment heureux de ses grands-parents, se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres de sa famille. 
Une vieille robe trouvée par hasard, et dont elle apprend qu'elle aurait appartenu à une certaine Eeva, va réveiller le passé. Cette Eeva, dont on ne lui a jamais parlé, aurait été, dans les années 60, la nourrice de sa mère. Mais Anna ne tarde pas à comprendre qu'elle a été beaucoup plus qu'une employée et que son grand-père, peintre célèbre, l'a profondément aimée...

Ce livre est passionnant, on ne le lâche pas une fois commencé, les personnages sont tous attachants, intéressants, riches avec des personnalités très développées, des secrets, des réactions pas toujours simples à comprendre, mais à un 
moment donné, une grande partie de ces choses s'expliquent...Un final peut être un peu triste, mais en même temps, il y a quelque chose de profondément humain et de positif dans ce livre...Quelque chose qui dit qu'on peut avancer, continuer, même si certains ne trouvent pas toujours cette force là...

Il y a toute la vie dans ce livre là... et c'est définitivement une de mes plus belles lectures du moment..
Pour moi cette auteur est à suivre, comme une Milena Agus qui est une autre de mes merveilleuses découverte de ces dernières années... Dont je parlerais une autre fois... 

Riikka Pulkkinen, la voilà, elle ressemble à son écriture tout en contraste, mutine et songeuse, poétique et énergique...